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On the Road to find out...

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23 juillet 2011

L’esprit humain : structuré pour nous inviter à penser à la vie après la mort ?

Je vais  effleurer une question qui ne sera pas simple à définir et à traiter mais j'espère faire de mon mieux. La question consiste à poser la possibilité ou l'impossibilité pour l'être humain à penser son monde en fonction de son être. Disons plutôt que la question consiste à savoir s'il existe indépendamment de nos esprits une chose que l'on peut appeler « réalité » ?  Sommes-nous capable de concevoir une réalité qui existe hors de nous, sans rapport avec notre existence ? Je crois que cette dernière question est posée plus clairement. En fait, plus simplement, ceci revient à poser la vieille question philosophique : est-ce que une réalité peut exister indépendamment de moi, ou est-ce que la réalité est forcément comprise à travers la perception de mon être ?

Quelle réponse à cette question ?

Il faut croire que l'esprit humain repose sur un mécanisme qui ne peut comprendre une réalité sans que nous soyons nous mêmes reliés à cette réalité. A mon humble avis, il est évident de remarquer que quelque soit la réalité objective, le monde se manifeste sous une forme subjective et à la mesure de la réflexion de chacun d'entre nous. Un même phénomène peut-être compris et ressenti sous des formes différentes selon les individus. La vrai tolérance, est, pour ainsi dire, celle qui comprend qu'au travers des perceptions différentes qui peuvent exister sur un même sujet, ce ne sont que les valeurs universelles de l'Homme qui s'expriment. C'est pourquoi il ne faut pas dogmatiser le produit de sa raison subjective. Et ce simple constat peut permettre d'éclairer le sens de nombreuses thématiques qui y sont liés et qui mériteraient d'autres articles. Par exemple "la logique" selon laquelle il faut que nous nous respections chacun mutuellement. A partir du moment où la manière de percevoir le monde est très subjective, de quel droit une personne selon la manière dont elle comprends le monde, peut-elle se permettre de juger le cœur d'un autre alors qu'elle n'est même pas capable d'imaginer une vérité objective qui prendrait en compte toutes les perceptions possibles d'une réalité observée ? C'est pourquoi, la notion d'humilité, qui comprend intellectuellement que l'on est intellectuellement limité (Cf la citation de Socrate, "Je sais que je ne sais rien"), est un pivot central. En plus, vouloir juger quelqu'un, c'est mettre à mal la notion d'évolution qui est pourtant l'une des meilleures preuves des prouesses de notre conscience (selon ma perception du moins). Je n'ai sans doute pas aussi bien que je l'aurai souhaité exprimer la profondeur de ce simple principe mais c'est un début. Par ailleurs, ce constat, est aussi lié intimement au principe selon lequel la relation entre dieu et l'Homme ne peut avoir d'intermédiaire (très simplement parce que s'il existait un intermédiaire, cela voudrait dire que l'intermédiaire entre Dieu et nous a un inscendant sur l'interprétation que notre coeur se fait du message de Dieu, or, cela serait contradictoire par rapport  au message du "tout"). C'est aussi en fonction de ce constat que l'on peut comprendre que l'on ne peut imposer extérieurement une règle qui doit passer d'abord par le cœur. 

Mon Interprétation de cette « incapacité » à ne pouvoir percevoir la réalité.

Je vais aller droit à l'essentiel. J'ai pour mon compte une interprétation très « spirituelle » de cette inhabilitée de chaque être humain à ne pouvoir penser le néant, à ne pouvoir imaginer une réalité qui ne soit pas reliée à soi. Mon interprétation consiste à penser que comme pour toute chose, la manière dont est structurée notre façon de penser fait sens vis-à-vis de l'existence de Dieu ; c'est donc à partir de ce mode de penser que j'interprète la question posée par mon article. Selon cette logique, on peut donc en déduire que l'Homme est prédéterminé à penser la vie après la mort puisque il est incapable de penser le néant au vue de la manière dont est conçu son esprit. Les Prophètes n'ont fait que donner un contenu et un cadre spirituel à une croyance qui existait déjà intrinsèquement en nous. Une croyance qui a toujours existé chez l'être humain depuis la nuit des temps. 

Pourquoi selon ma perception ce raisonnement me paraît logique ?

Parce que j'ai la profonde conviction que tout ce qui fonde l'être humain et que tout ce qui nous constitue universellement à un sens. Tout comme chaque cellule de notre organisme est assignée à remplir des fonctions précises, je suis persuadée que l'existence de conscience humaine, de sentiments profondément humains ont un sens. Et, pour mon compte, je serai incapable d'expliquer la raison pour laquelle on serait doué de conscience si on vit un temps, on meurt et plus rien n'advient de nous. Dans ce cas, je ne vois vraiment pas l'intérêt, où plus précisément, la conscience qui m'a été donné n'en voit pas l'intérêt. Et là, Il y a contradiction et quelque chose qui ne s'explique pas...Pourquoi ? Car notre esprit nous amène à penser quelque chose qui, si on le renie, contredit même  la légitimité de l'existence de cette conscience qui pourtant nous pose justement cette interrogation.

P-H

En espérant que cette article sera claire à sa lecture, j'ai un peu « galéré » pour le finir, donc si il y a des zones d'ombres c'est tout simplement parce que certains points faisaient totalement sens quand j'en ai définit le raisonnement par mots clés, sauf que malheureusement, quelques jours après, j'étais incapable de retrouver le raisonnement que je voulais exposer...et franchement, c'est très frustrant. Cela dit, j'aime beaucoup cette citation d'un écrivain Libanais, Khalil Gibran qui disait : "La moitié de ce que je dis est dénué de sens mais je le dis afin que l'autre moitié puisse vous atteindre". Ainsi même si des fois, on arrive ni à comprendre, ni à formuler une idée précisément, il y a une part instinctive en nous qui sait devancer la penseée et nous toucher, donc ce sera déjà une bénédiction si j'arrive vous toucher.

 

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1 juillet 2011

Catherine de Sienne n'a jamais vu de defilé.

ARTICLE ECRIT PAR ASMA RALDA. (mais j'ai les droits d'auteur :) )

Depuis des années,on nous rebat les oreilles avec le fait que la mode soit intimement liée aux divers troubles du comportement alimentaire à savoir l'anorexie et la boulimie entre autres.

La polémique a été lançé après le décès du mannequin bresilien Ana Carolina Reston,le 15 novembre 2006,agée de 22 ans et pesant 40 kilos pour 1m74 au moment de sa mort.Après cette tragédie,le milieu de la mode fut l'idéal coupable(à defaut d'en trouver un autre) pour expliquer l'extreme maigreur de ces mannequins mais aussi la "tendance" à tomber dans l'anorexie et la boulimie des adolescentes relativement ordinaires.Ce dernier point est assez pertinent car le fait d'affirmer que la "mannequinomania" pousse les jeunes adolescentes à adopter une alimentation extremement restrictive ou à vomir après chaque repas relève de la désinformation voire du mensonge.

Il ne s'agit pas d'enlever la responsabilité qu'il peut y avoir sur les stylistes,createurs ou responsables d'agences mais davantage de montrer qu'il s'agit d'un réel problème qui n'est pas,dans la majorité des cas,en rapport avec l'obsession de ressembler à des Gisele Bündchen.

Le titre de cet article fait réference à Catherie Benincase (voir encardé), dite Catherine de Sienne,une mystique du XIVeme siècle morte à l'age de 33 ans par suite de ses privations de nourritures.Il faut savoir qu'au Moyen Âge, au sein des communautés religieuses, de nombreuses mystiques se privaient de manger à tel point que cela prenait une tournure exacerbée voire morbide, cet acte que l'on appelle aujourd'hui plus communement anorexie mentale ou anorexie sainte selon la terminologie des historiens.Dans la même optique, ces derniers se sont grandement interessés à ces anorexies saintes qui ont jalonné le Moyen Âge ainsi on peut se réfèrer à l'étude comparative effectuée par l'ecrivain Nathalie Fraise "L'anorexie mentale et le jeûne mystique du Moyen Âge", ouvrage dans lequel elle analyse le rapport entre anorexie mentale et jeûne mystique :"Que les anorexiques soient en majorité des femmes est un fait bien connu. Mais sait-on aussi communement au Moyen Âge, ce sont egalemment des femmes,des mystiques, qui jeûnent à l'extreme?Quelles conclusions peut-on tirer de cette répétition historique de la faim féminine?" Son ouvrage analyse les comportements alimentaires restrictifs de deux periode historiques très éloignées. Ici,il ne s'agit en aucun cas de s'identifier à un ideal vehiculé par la société ou à faire face à une pression sociale mais plutôt d'une relation entre soi et son corps qui relève probablement de la psychologie et de la subjectivité individuelle.

Je suis partis à la rencontre d'une jeune fille agée de 23 ans souffrant de boulimie avec des périodes d'anorexie,elle a gentillement accepté de repondre à mes quelques questions:

  • Bonjour Marie (elle souhaitait garder l'anonymat), tout d'abord merci d'accepter mon invitation car je pense vraiment que c'est n'est pas evident pour vous d'aborder un tel sujet?

Marie:"Vous m'auriez posé la question il y à quelques années j'aurais probablement refusé d'y répondre mais aujourd'hui j'assume ce que je suis ce n'est pas une honte et puis je pense réelement que la guerison passe par cela,à savoir "reconnaitre que l'on est malade" C'est sure qu'on apprehende toujours ce genre de conversation parce qu'on ne sait pas ce qu'en pense la personne en face de vous,si elle vous juge,si elle a pitié ou meme si elle ne vous prend pas pour une folle vous comprennez?mais je pense qu'avec une certaine maturité on a moins de difficultés à aborder le sujet.

  • Et diriez vous que la base de votre problème est liée à l'image de la femme que l'on véhicule à la télévision,dans les magazines ou sur les panneaux publicitaires?

Marie:"la question est assez complexe ou plutot la reponse que je pourrais vous fournir parce que même aujourd'hui je ne connais pas vraiment la base ou la cause de mon mal,je ne vais pas vous détailler le récit de mon enfance ou de mon adolescence mais durant mes années de boulimie je n'ai jamais feuilleté un magazine en m'arretant sur des photographies de jeunes femmes très mince en pensant qu'il fallait que je sois comme elles. Je pense que ce que je ressens est bien plus profond puis honnêtement je ne suis pas du tout attirée par la maigreur. Vous savez je ne me sens pas du tout concerné quand on répète sans arret dans les medias ou n'importe ou d'ailleurs que la mode poussent les jeunes filles à etre anorexique,ça me parait etre une excuse trop facile. Après tout chaque cas est particulier."

  • Si vous pouviez donner votre propre définition de l'anorexie,que diriez-vous?

Marie:"Je répète souvent qu'il me manque quelque chose dans ma vie meme quand il me semble avoir relativement tout. Alors pour moi l'anorexie c'est ce sentiment de manque permanent qui à peine à disparaitre et qui empeche l'anorexique de s'accomplir dans sa vie de femme. C'est court mais tout est dis selon mon point de vue."

  • Merci beaucoup le manque de temps nous empêche  de prolonger notre entretien mais vos reponses me conviennent parfaitement. Je vous souhaite sincèrement de vous en sortir.

Marie:" C'était un plaisir et merci à vous pour l'intérêt que vous portez à ce problème."

  Il ne s'agit pas de déresponsabiliser les milieux artisitiques ou seul le physique compte mais plutôt de montrer que ces troubles ont un passé, une histoire et qu'au lieu de chercher constamment un bouc-emissaire, il serait plus sain de trouver des solutions à long terme.

 Catherine de Sienne

 Catherine, benjamine d'une famille très nombreuse (24 frères et sœurs) entend très jeune l'appel à se consacrer à Dieu. A seize ans, elle devient tertiaire dominicaine, tout en vivant sa vie d'austérité et de prière au milieu de sa famille. Elle fait vœu de virginité, mais le petit groupe des amis qui l'écoutent et la soutiennent (les Caterini) l'appelle "maman". Ascèse et oraison la font vivre en étroite union avec la Christ, tout en se préoccupant des réalités de la vie. Elle vient en aide aux pauvres et aux malades de Sienne, elle écrit aux grands de son temps.

Son principal souci est l'unité de l'Église. Sans complexe, elle écrit au Pape, alors en Avignon, une lettre brûlante où elle le presse de revenir à Rome. Elle ira même le chercher. Lorsque la chrétienté occidentale sera divisée entre plusieurs papes, elle soutiendra Urbain VI et déploiera des trésors d'activité et de diplomatie pour rassembler l'Église autour de lui.

Elle prend aussi partie dans les luttes où s'affrontent les villes italiennes. Elle, la recluse de Sienne, voyage inlassablement comme médiatrice dans le nord de l'Italie et le sud de la France. Pourtant cette activité débordante n'est pas le tout de sainte Catherine. Ce n'est que la face apparente d'une intense vie mystique, avec des extases durant lesquelles ses disciples, émerveillés, copient les prières qui s'échappent de ses lèvres.

Son "Dialogue", qui est aussi un des classiques de la langue italienne, retrace ces entretiens enflammés avec le Christ, qu'elle rejoignit à 33 ans, dans la vision béatifique.

Elle a été proclamée docteur de l'Église en 1970.

Source: http://nominis.cef.fr/contenus/saints_1054.html

17 juin 2011

Sonnette d’alarme.

Je vais essayer de m’exprimer sur différents sujets. Je sais que ce ne sera pas facile mais j'espère que j'aurai la force d’exprimer vraiment ce que j’ai envie de dire et de faire de mon mieux. Soyez donc clément à la lecture de ces textes [clément ça veut dire que vous pouvez juger ce que j’écris bien sûr, mais pas de me juger], tout homme peut produire des raisonnements imparfaits, l’important c’est surtout d’en être conscient et d’avoir pour seul objectif d’être sincère.

Maintenant que ce préambule est dit, je vais essayer de raisonner sur un sujet qui me fait particulièrement peur, soit la montée de l’islamophobie. Et pour traiter de ce sujet, je vais partir d’un exemple et ensuite essayer de décortiquer les malhonnêtetés intellectuelles qui ont pu amener à la production d’un tel exemple.

Ainsi, dernièrement, certains ont voulu faire passer dans l’opinion public que les musulmans étaient des gens qui préféraient fermer leurs lieux propres de prière pour prier dans la rue, dans des lieux sales, à côté des poubelles, et même sous la pluie parfois…Ce type de raisonnement cache deux choses : de une, que les musulmans eux-mêmes n’ont pas foi en leur propre religion puisqu’il préfèrent mettre au premier plan leur « provocation » plutôt que la dignité de la pratique de leur foi. De ce constat en découle un deuxième : à travers ce type de raisonnement, on voit que celui qui croit en la véracité de la substance de cet exemple, met clairement en avant que finalement les musulmans ne peuvent avoir foi en leur religion. Alors évidemment, individuellement on peut ne pas y croire, mais on ne peut pas ne pas respecter autrui en sous-entendant que ceux-ci sont eux-mêmes hypocrites avec leur propre croyance.

Pourquoi on en arrive à de telles productions malhonnêtes du point de vue intellectuel ?

Personnellement je ne pense pas qu’un homme puisse réellement adhérer à ce type de raisonnement par conviction. C'est-à-dire en croyant ce raisonnement via une construction intellectuel sincère et recherchée. Ceci est ce qu’on appelle une imposture. C'est-à-dire faire croire que l’on est convaincu par la substance de quelque chose alors que le but véritable n’est pas de défendre la cause de la chose en question mais seulement de répondre à ses propres intérêts. Ce n’est pas moi qui le dit, je m’inspire d’une citation d’un philosophe des lumières, Alphonse De Lamartine, qui disait que « L’imposture est l’hypocrisie de la conviction » [La vie de Mahomet, 1er volume d’Histoire de la Turquie, désolée je n’ai pas la page.] Quel intérêt donc sert cette imposture ? Tout simplement de faire porter la responsabilité sur les musulmans d’un problème qui incombe normalement aux autorités administratives, c'est-à-dire celle de permettre à des personnes de pratiquer leur foi dans des lieux dignes, comme pour toutes autres religions.

Pourquoi il m’a paru important d’écrire cet article et de tirer « la sonnette d’alarme » ?

Tout simplement parce que à partir du moment où on est capable d’accepter que des raisonnements, ou plutôt des malhonnêtetés intellectuels de la sorte n’ont pas besoin d’être dénoncé parce que, « boarf, finalement y’a pas mort d’homme », on s’engage selon moi, dans le mauvais chemin. Pourquoi ? Parce que selon l’impératif catégorique du philosophe Allemand Kant, il est en notre devoir de dénoncer et de s’indigner contre toutes choses qui font parti de l’injuste. En plus d’une certaine manière, si on constate quelque chose d’injuste et qu’on ne dit rien, c’est que l’on fait un calcul qui n’engage que soi dans sa tête et que l’on prend la décision qui nous arrange et cela revient à la notion d’intérêt personnel, et dans ce cas, on n’a pas beaucoup de mérite. Enfin, certes il n’y a pas « mort d’homme » mais on est jamais maître de l’avenir et je pense qu’on ne doit pas fonder notre jugement entre ce que l’on pense advenir de l’avenir (parce qu’on en sait strictement rien en vérité, personne ne maîtrise l’avenir.) mais encore et toujours selon les fondements des principes qui nous appartiennent universellement.

De plus, quand de tels raisonnements surgissent, il n’y a tout simplement pas de limites car il n’y a  aucune logique. La seule limite est celle entre le juste et l’injuste. Donc comme le disait un grand serviteur de la république française, alias Stéphane Hessel, « Indignez-vous ! »  Et réagissez, votez, exprimez-vous, questionnez toujours le sens de ce que vous entendez, parce que des bêtises, on est tellement habitués à en entendre ces temps-ci que nos oreilles ont tendances à devenir sourdes, et par habitude de ne plus écouter, on devient des républicains déçus. Bref, soyez les SUJETS de votre Histoire plutôt que les OBJETS d’une Histoire que l’on souhaite vous imposez : soyez des républicains actifs, c'est comme ça que je conçois ma loyauté envers la France.

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